De plus en plus de promoteurs immobiliers choisissent le crowdfunding pour financer leurs projets. De nombreux investisseurs semblent aussi être attirés par ce type d’investissement et participer au financement d’un projet immobilier via une plateforme de crowdfunding. Ceci n’est pas étonnant puisque le crowfunding promet un rendement élevé à hauteur de 8 à 12%. Oui, mais ce type de placement n’est pas aussi sans risque. Pour assurer votre investissement, découvrez ici comment éviter les pièges du crowdfunding.

Prendre conscience des risques

Avec un rendement de 8 à 12%, le crowdfunding est un placement très rentable. Mais le risque est également élevé puisque ni votre capital ni vos intérêts ne sont garantis. Plusieurs situations comme le retard du chantier ou la mauvaise vente des biens immobiliers peuvent en effet entraîner une perte partielle ou totale de votre investissement. Même si à ce jour, ce cas de figure n’a pas encore été décelé sur le marché, mettre toutes vos économies dans ce placement n’est pas conseillé. Pour une meilleure gestion du risque, il faut toujours varier ses placements.

Investir uniquement sur des plateformes agréées

Il appartient à la plateforme de crowdfunding immobilier de choisir le promoteur immobilier et son programme. Elle va analyser les programmes immobiliers sur plusieurs points : solidité du promoteur, financement bancaire obtenu, permis de construire accordé, emplacement du chantier, etc. Tous ces facteurs assurent la réussite de votre investissement. Ils réduisent les risques d’invendus, de faillites ou encore de retards de chantiers. Sur le web, il existe plusieurs plateformes de crowdfunding et il faut les choisir avec soin. Selon l’AMF ou l’autorité des marchés financiers, vous devez uniquement choisir les plateformes inscrites dans le registre des agents financiers.

Choisir une structure de financement sûre

Plusieurs structures peuvent devenir intermédiaires en crowdfunding immobilier. Il vous est quand même conseillé d’investir uniquement à travers une société anonyme simplifiée ou SAS. Les autres structures comme la société civile ou SCI, une société en participation ou SEP ou encore une société en nom collectif ou SNC sont à éviter puisqu’elles vous rendront responsables des dettes de la société sur votre patrimoine personnel.

Investir dans le crowdfunding immobilier : les pièges à éviter

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